Son cachet unique et rustique le démarque des autres types de carrelage. De plus, il a la particularité de développer une belle patine avec le temps. Il convient tant aux intérieurs classiques que contemporains. Sa résistance combinée à sa relative simplicité d’entretien une fois traitée rend son choix d’autant plus simple pour le revêtement de murs ou de sols de votre habitation. N’oubliez pas qu’il vous est possible de vous entourer d’experts ou d’une agence d’architecture dans la confection ainsi que dans la réalisation de votre projet. Faire le choix du carrelage en terre cuite chez soi, c’est faire le pari de l’hymne à la Provence, à la Méditerranée. De mêler tradition et modernité.
Vous trouverez dans cet article l’ensemble des caractéristiques de ce revêtement, mais aussi les possibilités esthétiques qu’il offre ou encore ses techniques de pose et d’entretien.
Photo d’identité : un revêtement pluriel aux multiples qualités
Il faut avoir à l’esprit que le carrelage en terre cuite est un élément naturel qui ne contient donc aucun composant nocif. Bien que sa forme première mate et brute soit des plus authentiques et charmantes, de nombreuses finitions permettent de modifier son esthétisme et ainsi de pouvoir l’imbriquer dans tout type de pièce, avec plus ou moins de passage ou d’humidité. Le tout est de répondre à vos goûts et besoins. Sa présence rend de nombreux services esthétiques au-delà d’être applicable tant au sol que sur des murs. Par exemple, son utilisation dans le revêtement du mur d’une niche souligne immédiatement la singularité de cet élément architectural. D’autre part, le choisir pour rénover sa terrasse et lui donner du peps apparaît comme un choix gagnant. Enfin, il est bon de noter que des carrelages en imitation terre cuite existent et facilitent leur entretien.
Les différentes finitions du carrelage en terre cuite
- Émaillé : ce procédé consiste à supprimer la porosité de cette céramique via l’ajout d’une couche de finition. Une seconde cuisson du carrelage est nécessaire. Il rend par la même imperméable votre carreau. Sa résistance aux tâches se voit accrue bien que l’ensemble de ces bons points soient contrebalancés par la perte de la couleur si caractéristique de ce matériau. L’utilisation de ce carrelage émaillé est recommandée pour des extérieurs, des cuisines ou des salles de bain où un grand taux d’humidité est présent. Si les sols à la finition brillante vous plaisent, n’hésitez plus !
- Lissé : Une fois poncé à l’aide d’outils spécifiques, le carrelage en terre cuite lissé se vante d’une facilité d’entretien incomparable. De plus, il se dote d’une résistance à l’usure peu commune. Son utilisation est le plus souvent privilégiée dans les salons.
Des atouts à la pelle
Au-delà de posséder une large palette de formes qui ont été évoquées plus tôt mais aussi de couleurs qui seront évoquées plus tard, le carrelage en terre cuite est pourvu de bon nombre de points positifs. Son naturel brut convient tant aux espaces modernes et chics qu’aux classiques et rustiques. Son utilisation, remontant à l’antiquité, témoigne de sa grande résistance mais également de sa durabilité à toute épreuve. Du moins si son entretien est respecté. Une fois traités, les carreaux de terre cuite sont utilisables en intérieur comme en extérieur du fait de leur résistance à l’humidité. De surcroît, sa surface procure un confort notable et antidérapant. Enfin, le carrelage en terre cuite possède une qualité thermique reconnue. Sa capacité à accumuler et diffuser la chaleur fait de ce dernier, un excellent isolant naturel.
Quelques mises en garde
Comme tout matériau, la terre cuite connaît certaines faiblesses. En effet, sa pose nécessite un traitement (dont les différentes options sont abordées dans l’article) ou bien des finitions particulières (évoquées plus haut) si vous souhaitez l’apposer dans un milieu humide ou exposé au gel. Ces précautions ont pour effet d’éviter toute fissure ou l’apparition de moisissures, voir, de tâches incrustées. Enfin, sa pose difficile nécessite le plus souvent l’expertise d’un carreleur.
Voir la vie en rouge… mais pas seulement
La composition en argile donne au carrelage en terre cuite sa couleur rougeâtre si particulière. En effet, la forte teneur en oxyde de fer lui donne cette tonalité unique. Mais l’utilisation de cette roche étend le spectre des teintes acquérables. Ce dernier allant du classique rouge au brun, au jaune sable ou à l’ocre, en passant par le beige rosé mais aussi le blanc ! Vous pouvez dès lors jouer aisément avec ce revêtement et agrémenter votre espace de vie de sa présence, comme bon vous semble.
Quelles sont les couleurs à associer à un carrelage en terre cuite ?
Si l’on parle d’un carreau classique rougeâtre, il convient généralement d’utiliser en complément sur vos murs. Une peinture dont la couleur est neutre et épurée à l’image du blanc, du beige ou encore du taupe. Ce choix évite toute faute de goût et permet de contrebalancer la forte personnalité d’un carrelage en terre cuite, dont la présence est toujours remarquée. De plus, ces tonalités procurent un effet agrandissant. En effet, elles accroissent la luminosité de votre pièce.
D’autre part, l’utilisation d’une peinture noire pour vos murs est envisageable. Cette couleur apporte une dose de modernité et de chic en plus de faire ressortir les teintes terreuses d’un carrelage en terre cuite. Enfin, le gris se présente lui aussi comme un sérieux candidat. Son large éventail de nuances allant du gris perle au gris anthracite convient à chaque inspiration et style d’intérieur.
Des alternatives plus colorées pour un match atypique et design
Si vous portez en horreur les tonalités neutres, il est parfaitement pensable d’incorporer une couleur plus marquée en association à un carrelage en terre cuite. En effet, les teintes pastelles ont la capacité de pouvoir faire se marier la quasi-totalité du spectre colorimétrique avec ce revêtement céramique. De même, d’autres matériaux comme le bois ou les différents métaux peuvent être placés dans une pièce contenant votre carrelage. Dosé finement, le rendu n’en devient que plus équilibré et design.
La pose d’un carrelage en terre cuite : une affaire d’expert
Si vous choisissez de revêtir votre sol de ce matériau dans son état brut, il faut savoir que sa pose est exigeante. Elle nécessite de faire appel à un carreleur professionnel afin d’éviter toute catastrophe et d’obtenir un résultat satisfaisant. Cette démarche entraîne évidemment des coûts supplémentaires. Mais la fragilité de ces carreaux dans leur manipulation, notamment s’ils sont grands, ainsi que les multiples techniques de poses (en quinconce, en décalé, en diagonale…) incitent l’expertise d’un carreleur. De même, si vous souhaitez agrandir votre pièce en incorporant ce revêtement particulier, privilégiez ceux à forme rectangulaire. Posez-les en longueur dans le sens où vous souhaitez agrandir votre salle. Cette technique donne l’impression que le carrelage étend votre pièce en repoussant les murs. Enfin, sachez qu’il existe deux principales méthodes de pose d’un carrelage en terre cuite, les voici.
La pose traditionnelle : pour un résultat authentique
La spécificité initiale de ce type d’application repose sur la couche de mortier qui accueille les carreaux. L’épaisseur de cette dernière doit-être comprise entre 4 et 5 centimètres afin d’aplanir le sol. Le dosage de sa composition se doit d’être précis, au risque d’appliquer un mélange trop solide et d’entraîner une casse de votre carrelage en terre cuite. Par la suite, il est nécessaire que la chape ainsi que les carreaux soient mouillés. Ces derniers doivent être imbibés une heure avant leur pose. Enfin, à la suite d’environ deux jours d’attente, vous pouvez appliquer des joints en barbotine de chaux. Il faut finir avec une couche de traitement hydrofuge. Ce faisant, votre carrelage devient étanche et peut disposer d’une longévité des plus compétitives.
La pose collée : une alternative des plus efficaces
Technique nettement plus rapide, cette application use d’un mortier prêt à l’emploi. Ces derniers sont trouvables dans de nombreux commerces spécialisés. Une fois votre sol recouvert par ce mortier et votre carrelage, sa sèche ne dure qu’une journée. La dernière étape est ici la même. Elle consiste à apporter la finition avec les joints en barbotine. Mélange d’eau, de ciment et de chaux, la barbotine se décline en différents coloris. Vous pouvez en choisir un dont le ton est similaire à votre carrelage en terre cuite afin de ne pas alourdir le rendu.
Prendre soin de son carrelage en terre cuite : guide complet
Même après sa cuisson, la terre cuite conserve une certaine porosité qui la rend donc sensible à l’humidité. Il convient dès lors de traiter votre carrelage afin de pouvoir profiter le plus longtemps possible de sa beauté naturelle. Il existe justement des traitements efficaces à base de résine. Mais leur couche protectrice entraîne cependant une brillance et une perte de la teinte brute terreuse de votre revêtement. A éviter si vous ne recherchez pas cet effet. Un autre traitement à base d’huile ne présente pas ces modifications. Il est tout aussi perspicace. C’est d’ailleurs l’huile de lin qui est traditionnellement utilisée. Appliquez cette dernière jusqu’à ce que vos carreaux en soient saturés et ne l’absorbent plus. Votre carrelage en terre cuite est à présent imperméable. Qu’en est-il de son entretien ?
Il faut que ça brille : quelle routine de nettoyage adopter ?
Avant d’aborder l’entretien de ce revêtement traditionnel, il est bon de souligner que l’entretien des carreaux utilisés spécifiquement en intérieur est simplifié du fait de son traitement initial extrême. Ce dernier permet, s’il n’est pas trop taché, un entretien classique à l’eau et à la brosse tous les 5 à 10 ans.
En ce qui concerne le nettoyage et l’entretien du carrelage en terre cuite classique, il nécessite un dépoussiérage standard et régulier afin de conserver une bonne hygiène et d’accroître sa durabilité. Des pièces empruntées quotidiennement exigent un nettoyage hebdomadaire à la serpillère tandis que les espaces dont le trafic est moindre permet d’espacer cet entretien à chaque mois. Si des taches apparaissent, nettoyez la zone immédiatement à l’aide d’un papier absorbant et d’un produit non agressif.
Entretenir son sol avec douceur : les produits à privilégier
Une fois le dépoussiérage effectué, un carrelage en terre cuite traité à l’huile doit être entretenu et nourri régulièrement. Les savons gras mélangés à de l’eau tiède remplissent ce rôle à merveille. Le savon noir se présente comme la solution économique par excellence. Sa douceur aide à conserver l’éclat de votre revêtement et à développer une belle patine. Appliquez cette recette miraculeuse avec un chiffon doux, rincez et profitez de la beauté de votre sol. Il est également envisageable de remplacer ce savon par de la cire d’abeille qui a la qualité d’accentuer la protection hydrofuge de votre carrelage en plus d’être un produit naturel.
Vous voilà arrivé au terme de cet article. Vous avez désormais toutes les clés en main pour incorporer au mieux un carrelage en terre cuite dans votre lieu de vie. Que ce soit au sol, sur des murs, dans un intérieur moderne ou rustique… ce revêtement traditionnel au charme sans équivalent apporte authenticité et chaleur dans votre habitation. Sa pose et son entretien n’ont à présent plus de secrets pour vous et n’oubliez pas que vous pouvez vous entourer de professionnels tels que des architectes d’intérieurs et des carreleurs afin de mener au mieux votre projet. S’il vous reste des questions sur ce matériau ou d’autres interrogations, n’hésitez pas à lire d’autres articles du blog !